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Dégustation

Bienvenue au paradis pour séances de dégustations seuls ou en groupes

Vous êtes amateur éclairé en vins qui veut se perfectionner, ou néophyte qui rêve de découvrir.

Alors, à Beaune, sur le boulevard Foch qu’emprunte la route des Grands Crus, face à la flèche des Hospices de Beaune, et le long de la Bouzaize au pont des Oies, poussez l’une des portes de la cave aux murs de pierre qui est là.
Elle est sous la protection tranquille de l’Ange Gardien.

Faites en le tour « religieusement » découvrant du regard une large sélection d’ appellations mythiques ou moins célèbres, de Bourgogne et d’autres régions viticoles de France, un bel échantillonnage de quelques grands et beaux alcools de millésimes anciens et de liqueurs.

Puis installez-vous à l’une des tables rondes, et tels de nouveaux chevaliers aux verres qui tournoient, apprenez tout du vin, sa vinification, son élevage, son service et sa conservation, à travers plusieurs heures d’une dégustation commentée d’une dizaine de vins, tranquilles et effervescents et d’une délicieuse crème de cassis

Et maintenant… brillez !

Apprenez-en plus sur la dégustation :

L’exercice de la dégustation qui doit mener à l’extase gustative et à la connaissance, se heurte au départ à 4 problèmes.

D’abord, le plus souvent, on boit sans penser. La dégustation n’est pas une attitude spontanée. Il faut l’apprendre.
Ensuite, l’exercice fait appel à l’odorat (nez) et au goût (bouche) deux sens largement sacrifiés par le mode de vie moderne et qu’il faut « dégager ».
Encore, il véhicule des tabous incommensurables. « Seule une maîtresse qui n’a plus rien à cacher à un homme, peut lui lancer que son pinard est affreux ; même l’épouse légitime ne le peut pas », écrivait Max Léglise en 1976 dans « Une initiation à la dégustation des grands vins ».

Enfin, après des siècles de pauvreté du langage de la dégustation, certains « spécialistes » ont poussé les images de l’analyse sensorielle et de la reconnaissance des arômes un peu loin. Non, on ne pourra jamais physiquement trouver qu’un vin « sent le ventre de lièvre qui court sous la pluie »…

On comprend aisément que devant une toile, quelqu’un ne pourrait pas dire qu’elle est de Van Dongen, s’il n’en a jamais vu avant ou qu’en écoutant une pièce de musique qu’elle est de Sciortino, s’il n’en a jamais entendu auparavant. Mais ça ne l’empêche pas de les apprécier… ou pas. Ni de chercher à mieux les connaître après cette découverte.
Il en est de même pour la dégustation. Les profanes se gâchent souvent doublement le plaisir par complexe d’infériorité. En se limitant dans la sélection des vins et en n’osant pas formuler un avis. Alors que la progression dans l’apprentissage naît de la confrontation de divers vins et de différents millésimes, et de la capacité de chacun à exprimer ses découvertes olfactives.

Car si le côté pratique est une belle rencontre avec l’initiateur, la dégustation elle-même est avant tout une rencontre avec le vin. Une sorte de « dialogue des Carmélites ». Le vin ouvert vit ses derniers instants. Alors il se livre, se raconte, parfois se vante. Le dégustateur le regarde, le remue, pour mieux le sentir, puis le met en bouche et le teste, comme un testament, avant de le boire. Cet ultime moment fort et physique de la dégustation est aussi pour celui qui avale alors, une sorte de rentrée en lui-même, une introspection dans le monde des saveurs et des goûts, loin des contraintes du temps et des limites de l’espace, dans l’Eden universel sensible dont la civilisation d’aujourd’hui cherche à nous déraciner définitivement.

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