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Tourisme

Elle se parcourt en voiture, en quad, en 4×4, elle se découvre grâce à ses 1000 kms de véloroutes, elle prend de la hauteur en montgolfière, se « randonne » à pied par ses chemins « GR », se chevauche à cheval ou se « navigue » sur ses canaux, rivières et fleuve.
La Bourgogne touristique aux innombrables usages est aussi une terre à multiples visages, dont les origines, les philosophies, les sensibilités foisonnent, fusionnent, se croisent, se mêlent, se répondent. Il n’est donc pas rare que l’une de ses facettes en révèlent d’autres. Symboliquement, nous en proposons 7.

La Bourgogne «romaine »

Aujourd’hui de Tannere en Puysaie (89) et ses ferronniers, à La Roche Vineuse (71) et ses carrières, en passant notamment par Châtillon-sur-Seine (21), autour du vase de Vix, le MuséoParc d’Alésia (21), le site des Bolards de Nuits Saint-Georges (21), Autun « musée dans la ville », l’opidum de Bibracte (71) et son centre de recherches ou Gueugnon (71) et ses potiers, on baigne aux origines de la Bourgogne, terre de passage entre Rome et le monde celte où s’étaient installés les Eduens bien avant la Guerre des Gaules.

La Bourgogne moniale

Véritable bouillon de culture du Moyen-Âge, les moines d’abord solitaires, se regroupent ensuite en abbayes placées sous la patronage de divers saints, mais dissoutes, souvent à la Révolution. Non sans avoir laissé de splendides « traces », comme la basilique de Vezelay (89), l’abbaye Saint-Germain d’Auxerre, les églises Saint-Philibert et Saint-Valerien à Tournus (71), la Chartreuse de Champmol à Dijon ou les ruines de Sainte-Marguerite à Bouilland (21). Mais ce sont les abbayes de Cluny (71) au Xe siècle d’abord, puis Cîteaux (21) qui ont laissé le plus de marques. Viticoles (voir plus loin) et architecturales. Car s’il ne reste que peu de bâtiments des maisons « mères », leurs « filles » rayonnent encore dans les 4 départements d’un exceptionnel patrimoine. A Pontigny (89), Fontenay (21) ou la Bussière-sur-Ouche (21) pour Cîteaux, à Paray-le-Monial (71) ou la Charité-sur-Loire (58) pour Cluny. Quant aux congrégations et ordres religieux, ils ont laisser aussi de nombreux prieurés et couvents.

La Bourgogne romane

Est-ce la peur de l’An 1000 ? Avant le début du Xe siècle de notre ère, sous l’impulsion des évêchés ou des Chapitres se sont construites en Bourgogne sur les cryptes d’anciennes chapelles mérovingiennes ou carolingiennes, en style roman «pur », puis « flamboyant », qui donna naissance au gothique, d’innombrables églises, monumentales, comme celles d’Autun, de Beaune, de Saulieu, de Chalon-sur-Saône ou plus petites, semées dans les campagnes notamment du Brionnais, comme autant de trésors à découvrir.

La Bourgogne féodale

Un peu après le partage de l’empire de Charlemagne -dont on dit qu’il avait des vignes sur la colline de Corton- la Bourgogne se fait ducale, le duc étant suzerain de nombreux comtés et seigneuries. Jusqu’à la Révolution de 1789, d’abord, puis dans le courant du XIXe siècle, ont ainsi été bâtis des centaines de châteaux et demeures féodales puis seigneuriales, de Saint-Fargeaux (89) aux 4 château de Romanèche-Thorins à l’extrême sud de la Saône-et-Loire, en passant notamment, par ceux de Chastellux et Ancy-le-Franc (89), de Bazoche ou de Passy-les-Tours (58) de la butte de Thil « le plus vieux château de France » selon Malraux, à Vic-sous-Thil, de Châteauneuf-en-Auxois, de La Rochepot (21), de Pierre de Bresse, Couches, Sully, Cormatin, Pierreclos ou le village de Brancion (71)
Sans oublier le Palais des Ducs à Dijon, (21), le Palais Ducal à Nevers (58), ou encore là Beaune, le Parlement de Bourgogne ou les Hospices de Beaune, dédiés aux « pôvres »
A l’orée du XXI e siècle, à Guédelon (89), une cinquantaine d’ouvriers et artisans a débuté la construction d’un château fort avec les techniques et matériaux du XIII ème siècle, sous les yeux de milliers de visiteurs.

La Bourgogne du vin

La Bourgogne du vin, est à la croisée de ces multiples visages. Car si la vigne y existait chez les Gallo-Romains, on considère que ce sont les moines -au départ pour leur vin de messe- qui ont sélectionné les terres, planté les Climats, aujourd’hui classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO, créé les premiers clos, bâti les premiers celliers et codifié la vinification. Et si le symbole de cette quadrature du vin reste le Clos de Vougeot, ses 50 hectares et son château, de l’Yonne au Mâconnais, on peut escalader gustativement l’extraordinaire univers des 4 étages de 100 appellations, prendre la route des pressoirs ancestraux monumentaux, s’enfoncer dans des centaines de kilomètres de caves souterraines aux murs de pierres, à la rencontre de l’histoire des millésimes qui y dorment, ou s’émerveiller de ces celliers souvent aux voûtes d’ogive…On dit la Bourgogne « complexe ». Elle l’est. Mais n’est ni « complexée », ni compliquée. Il suffit de passer la porte de la cave. Son escalier mène au paradis.

La Bourgogne des Arts

De Claus Sluter et ses pleurants du tombeau de Philippe le Hardi au XIVe siècle à Michel Tourlière et ses tapisseries abstraites du musée du vin de Beaune au XX e siècle, la Bourgogne est riche de plus d’un millénaire de trésors artistiques à voir dans les musées. Mais elle compte aussi parmi ses talents d’aujourd’hui près d’un millier d’artistes et d’artisans d’art qui ouvrent les portes de leurs boutiques atelier. Et quelques grandes expositions, comme la biennale de Nolay.

De la même manière sur les pas de Guillaume Dufay et Gilles Binchois, compositeurs attitrés de la Cour de Bourgogne au XV e siècle, la tradition musicale restée forte a donné naissances à près de 200 festivals qui ensoleillent l’année. Qu’ils soient baroques, comme le festival de musique baroque et romantique de Beaune, classiques, comme le festival des Grands Crus (Chablis, Noyers-sur-Serein, Gevrey-Chambertin, Meursault, Cluny), qu’ils soient de blues et de jazz (Auxerre, Dijon, Beaune, Couches, Cluny…) folkoriques ( celtique à Montbard, cajun à Saulieu, vieille à Anost…) ou plus divers.

La Bourgogne des fêtes

S’appuyant notamment sur de nombreuses confréries gastronomiques et vineuses, le calendrier des fêtes débute traditionnellement le dernier week-end de janvier avec la Saint-Vincent Tournante des Chevaliers du Tastevin organisée dans un village différent chaque année et se termine avec les Glorieuses de Bresse de Louhans (71) en décembre .On signalera, entre temps, mais la liste n’est pas exhaustive, la fête du crémant (Chatillon-sur-Seine. Mars- 21), les Montgolfiades (Chalon-sur-Saône. Mai – 71), le grand son et lumière « Bernadette » (Nevers. Juillet -58), les Nuits Peplum d’Alésia (Alise-Sainte-Reine. Juillet- 21) Augustodunum (Autun. Août- 71) ou les festivités autour de la vente des vins du domaine des Hospices (Beaune. Novembre. 21). Sans oublier, les nombreux « chapitres » des confréries qui perpétuent la tradition d’hospitalité de la Bourgogne.

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